Pendant les Trente Glorieuses, la modernité triomphante rasait sans état d’âme les cœurs historiques de nos cités pour y faire passer bretelles et axes de communication censés fluidifier une circulation en croissance exponentielle indispensable à la ségrégation des usages. Au tournant du siècle, les conséquences de ces destructions se font clairement sentir et la conservation revient au goût du jour. Aujourd’hui, la prise de conscience de la finitude des ressources planétaires change le regard que nous portons sur les bâtiments anciens. Le recyclage, le réemploi sont des valeurs émergentes. Et notre patrimoine bâti ne manque pas d’arguments convaincants au service de l’environnement : usage de matériaux biosourcés