Les nanotechnologies n’en finissent pas de faire parler d’elles. Un projet de recherche collaboratif piloté par la Texas A & M University a conduit à la création d’un revêtement retardateur de flamme élaboré à base de nanocellulose, d’argile et d’eau. Ce nouveau matériau pourrait s’avérer plus efficace que ceux existants actuellement tout en étant économique, écologique et non toxique.
Superposition de nanocouches organiques et minérales
Le matériau élaboré par l’équipe de chercheurs est constitué d’une superposition de couches nanométriques (136 nm). Il s’agit d’un assemblage de nanofibres de cellulose (cellulose nanofibrils, CNF en abrégé) et d’un minéral argileux, la vermiculite (VMT). Ces deux matériaux n’ont pas été choisis pour rien : dans la nature, la cellulose comme l’argile jouent le rôle de renforts mécaniques pour les structures dans lesquelles on les trouve.