«Dans d’autres pays, ces systèmes sont considérés comme résistants au feu à cause présence végétaux et d’eau, mais au Québec, ils sont considérés comme un risque d’incendie supplémentaire. Par exemple, ici il est interdit d’installer un toit vert sur un bâtiment combustible. Et c’est une raison pour lesquelles ces installations ne sont pas aussi bien développées que dans autres pays», a indiqué Mme Gerzhova lors d’une présentation au congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), qui se termine vendredi à l’Université du Québec en Outaouais.
Ce qui est bien dommage, car les toits verts, où l’on cultive des plantes, sont connus pour être isolants, pour réduire les îlots de chaleur urbains et retiennent les eaux de pluie.[...]
Mme Gerzhova a également fait une simulation afin de voir comment la chaleur se transmet à travers un toit vert — ce qui est un des «dangers» que les normes québécoises veulent éviter. Les résultats montrent que même après être exposé à des températures de 750 °C pendant deux heures, un toit vert ne transmet presque pas de chaleur jusqu’à la structure, qui «reste pratiquement à température ambiante», dit Mme Gerzhova.[...]